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406- Insécurité : nos émotions et ceux qui en profitent

            L’insécurité : on nous en parle jour après jour. Chaque crime, chaque viol ajoute à l’indignation. Il y a de quoi penser que, vraiment, ça ne va plus : c’est de plus en plus grave, il faut plus de police, il faut que la justice soit plus sévère. 

            Mais quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit que certaines choses ne collent pas. Si on veut mesurer l’aggravation qu’on ressent, on trouve des chiffres sur les sites du Ministère de l’Intérieur. Eh bien, le nombre d’homicides -de personnes tuées volontairement- est d’environ 1000 par an, depuis le début des années 2020. Et il était de 1600 en 1996. Il n’a pas augmenté, il a baissé ! 

405- Partis : vraiment au service de la population ?

...Il n’y a pas vraiment de solution par les élections dans le monde capitaliste. Rien d’essentiel ne change. Seule la lutte a pu faire bouger les choses. Mais quit-te à lutter, autant lutter, une fois pour toutes, pour changer ce qui ne va pas dans le système. Abandon-nons le vieux moteur à essence capitaliste, qui pollue la planète et enrichit les riches. Il est grand temps de mettre en place, ensemble, démocratiquement, une machine moderne, qui vise l’égalité...

404- Droite, gauche, extrêmes : quelles sont leurs valeurs ?

...De 1793 à aujourd’hui, la France a connu des marches arrière, des retours d’un roi, ou même d’un empereur. La république, il a fallu que le peuple se batte plusieurs fois pour l’obtenir, en se protégeant avec des barricades. Le peuple n’a obtenu le droit de vote qu’en 1848. Les femmes, seulement en 1944. Mais entre-temps, le jeu a été en partie truqué :  de nombreux postes importants, juges, commissaires de police, préfets, grands chefs de l’administration, ont été mis à l’écart des votes et de la population...

Nous écrivons pour les prolétaires, les opprimés, les pauvres, et ceux qui sans l’être se sentent de leur côté.

Nous écrivons de manière à être lus aussi par ceux à qui la société n’a pas donné les facilités de lire.

Et nous écrivons de manière que nos textes puissent être ré utilisés, par qui le souhaite, longtemps après leur parution.

 

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