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411- Violence des jeunes : le poids de la société

...Quand on se sent mis à l'écart, que l'on n'a pas d'espoir, on peut vite basculer dans l'envie de détruire. Un jeune qui ne trouve pas sa place à l'école peut s'effacer, se renfermer dans un coin. Mais il peut aussi se sentir exister en se rebellant, contre l'école, contre le prof, contre d'autres élèves. Casser, être violent, cela peut devenir une raison, une façon d'exister, parce que la vie n'en offre pas. Voilà d'où viennent ce que le ministre de l'Intérieur appelle des "violences gratuites", et qu'il ne peut pas ou ne veut pas comprendre...

410- Population : ils nous font vivre là où ils veulent

            ... Car toute une nouvelle population aisée a envahi Paris, et elle profite du travail de la banlieue. Grâce à quoi cette nouvelle population vit bien, et même très bien. Elle a pris les logements des couches populaires renvoyées de Paris. C'est eux qu'on appelle souvent les "bobos" :  ce sont des responsables de banque, des ingénieurs, des managers de haut niveau, des directeurs de communication, des directeurs logistiques : bref, 46% de ceux qui travaillent à Paris sont maintenant des cadres supérieurs. Et il faut leur ajouter ceux qu'on appelle les professions libérales : médecins, psychologues, avocats, architectes, comptables, etc...

409- Syrie : nos capitalistes et leurs copains islamistes

             ... Mais alors, comment se fait-il que les Etats-Unis, l'Europe, la France, aillent tout droit en Syrie, rencontrer les chefs de la bande d'Al-Joulani ? Ils nous répètent, matin, midi et soir, que les islamistes sont tous des terroristes, qu'il faut les éliminer ! 

            Mais en réalité, ils ne traitent d'islamistes, de terroristes, de dictateurs que ceux qui leur tiennent tête, qui ne veulent pas faire affaire avec eux, ou qui leur font la guerre... 

Nous écrivons pour les prolétaires, les opprimés, les pauvres, et ceux qui sans l’être se sentent de leur côté.

Nous écrivons de manière à être lus aussi par ceux à qui la société n’a pas donné les facilités de lire.

Et nous écrivons de manière que nos textes puissent être ré utilisés, par qui le souhaite, longtemps après leur parution.

 

© L'Ouvrier 2025
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