... Ce (faux) communisme s'est effondré et a échoué. Tandis que le (vrai) capitalisme du 21ème siècle résiste, mais n'offre pas d'avenir. Les deux expériences ont chacune un mauvais côté et un bon côté. Pourquoi ne pas reprendre les bons côtés ? Ce serait quand même logique, et même évident, de vouloir imaginer un monde qui marie un mode de vie libre et démocratique avec une économie humaine...
Plus on avance dans le 21ème siècle, et plus l'avenir semble obscur : bouché pour les jeunes, incertain pour l'emploi, la retraite, sombre pour le climat. Le système capitaliste, le seul aujourd'hui présent dans tous les pays, se montre incapable d'assurer une vie meilleure, sûre et paisible.
C'est l'économie de ce système qui pose problème. Le progrès y crée du chômage. Et les crises menacent à tout moment. Une chose pourtant, est positive : c'est la liberté. On peut penser et dire ce que l'on veut, ce que l'on pense, y compris quand on n'est pas d'accord avec le régime. Et c'est grâce à cette liberté que des luttes ont pu améliorer la vie pour la population.
Seulement voilà, nous disent ceux qui nous dirigent : pour avoir cette liberté chérie, vous devez accepter notre économie. Elle a des défauts, mais on ne peut pas faire mieux.
Ce n'est pas vrai. Un autre fonctionnement a existé sur une partie de la planète, au 20ème siècle. L'économie y était moins folle qu'avec le capitalisme, le chômage n'existait pas, le travail y étant distribué à tout le monde ; et on ne connaissait pas les crises que connaît le capitalisme. Beaucoup d'habitants de l'ancienne Allemagne de l'Est ont même la nostalgie de cette époque. Ce système s'appelait -abusivement- communiste. Abusivement, parce que ceux qui l'ont dirigé n'ont pas laissé de liberté, ni de dire ce que l'on pense, encore moins de critiquer ou de lutter.
Grâce à nous, disaient les dirigeants, vous avez une grande chance, vous n'avez pas à subir les crises et le chômage. Alors, soyez contents et fermez-là. Pas question de nous critiquer.
Ce (faux) communisme s'est effondré et a échoué. Tandis que le (vrai) capitalisme du 21ème siècle résiste, mais n'offre pas d'avenir.
Les deux expériences ont chacune un mauvais côté et un bon côté. Pourquoi ne pas reprendre les bons côtés ? Ce serait quand même logique, et même évident, de vouloir imaginer un monde qui marie un mode de vie libre et démocratique avec une économie humaine. Mais ceux qui ont la parole sont bien trop proches des élites les plus riches et les plus puissantes, pour avoir envie d'une telle solution. Leur monde ne veut pas d'une économie qui leur enlève les propriétés considérables qu'ils possèdent. Voilà pourquoi ils nous répètent que leur économie est peut-être chaotique, mais qu'on a la liberté, et qu'il faut s'en satisfaire.
On peut, non seulement reprendre ce qu'il y avait de bon dans la voie économique du communisme, mais aussi l'améliorer. Le système du 20ème siècle était très centralisé, bureaucratisé. Avec internet et les techniques modernes, on peut combiner un plan général pour les grandes lignes de l'économie avec une décentralisation qui part des réalités locales.
On peut aussi améliorer, et nettement, la démocratie et la liberté actuelles. Aujourd'hui, les inégalités de richesse sont si folles que des groupes ou même des individus comme Trump peuvent pratiquement acheter un parti politique, gagner des élections avec leur pognon. De telles inégalités faussent la liberté. En les supprimant, on remet de l'égalité, on donne des moyens égaux de s'exprimer pour toutes les couches de la population, et on crée une vraie liberté.
Oui, les peuples peuvent créer et vivre dans un nouveau système, un nouveau communisme libre démocratique. Un régime qui supprime la propriété privée quand elle sert à contrôler les grands moyens de produire ce dont la collectivité a besoin. Et un régime qui, en même temps, préserve et élargit la liberté actuelle, en offrant à tous les groupes humains des moyens équitables pour s'exprimer.
Bien des questions seraient à réfléchir, à discuter, à décider. Justement, c'est dans une telle liberté, donnée à tous, que cela pourrait se faire. Alors, contrairement à ce qui est dit dans l'air du temps, l'humanité peut se donner un avenir meilleur, un véritable espoir.