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La gauche nous dit que les médias ont été pervertis du fait de leur possession par de grands trusts capitalistes. C’est faux. Dès leur naissance. lls ont été intimement liés au pouvoir. C’est même plutôt aujourd’hui que, d’une certaine manière, ils se dissocient du pouvoir politique. Non pas pour le combattre, mais pour disposer de son propre pouvoir, aux sommets de la société. Pour cela, ils n’ont de cesse d’examiner le pouvoir politique, de le critiquer, de dénoncer certains de ses travers... tout en restant des défenseurs inconditionnels du système démocratique bourgeois qui génère cette forme de pouvoir.

A travers l’examen de trois situations particulières, en Côte d’Ivoire, au Congo Zaïre et au Nigéria, nous voulons démontrer ici que l’ethnie, loin d’être une spécificité de certaines populations (africaine, ou noire, ou asiatique) est une manifestation plutôt quasi universelle de conflits politiques, économiques, sociaux ou religieux, auxquels a été affublée une présentation « naturelle », pour ne pas dire raciste.

Sait-on que la France offre à l’Eglise quelque chose comme 40 milliards d’euros par an, par le biais du financement des écoles privées, une proportion plus grande encore que celle que connaît l’Allemagne, où l’impôt dû à l’Eglise est obligatoire ? En France, on se vante beaucoup de la laïcité, mais le mot prend des sens mouvants : la tendance est d’aller de l’indifférence de l’Etat envers les religions vers une neutralité de traitement entre elles, et de là vers l’égale valorisation des religions, ce qui est bien loin de l’indifférence...

Des premières luttes ouvrières des années de colonisation à celles qui seront, sous Ben Ali, le prélude à la révolution arabe de 2010/2011, un historique complet de l’histoire de la Tunisie, où l’on découvre l’importance de ce mouvement ouvrier, qui participe à façonner la lutte pour l’indépendance, et n’est pas étrangère aux orientations, réputées progressistes, d’un Bourguiba.

Une plongée vivante dans la révolution tunisienne, des premiers remous jusqu’à l’éviction de Ben Ali du pouvoir. Une analyse aussi des couches sociales qui mènent le mouvement, de celles qui le soutiennent, et de celles qui, finalement, réussissent à le stopper et s’emparent du nouveau pouvoir politique.

Si l’on regarde le poids de l’ensemble des industries et des milieux d’affaires liés à la production des automobiles (secteur pétrolier, pneumatiques, construction de routes, autoroutes, assurances), on peut considérer que nous avons affaire là à quelque chose comme 30% de l’économie, que ce soit au niveau national d’un pays comme la France ou à l’échelle du monde. Pas étonnant alors, si l’on analyse de près les impacts, de découvrir les gigantesques gâchis ou drames humains que génère cette industrie, dans sa gestion capitaliste.

© L'Ouvrier 2024
ON PEUT PHOTOCOPIER, FAIRE CONNAITRE, DIFFUSER L’OUVRIER
(boîtes à lettres, marchés, affichages dans les cités...)