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416- Haïti, tiers-monde : Non, la misère n'est pas naturelle

            ... Des pays riches qui font la guerre à des pays pauvres bien plus faibles qu'eux, des pays pauvres endettés envers les pays riches, des pays riches qui s'entraident pour empêcher les pays pauvres de se développer, de l'argent des pays riches qui sert à acheter les dirigeants des pays pauvres, tous cela existe aux quatre coins du monde. 

            La misère n'a rien, vraiment rien de naturel. Il suffirait de peu de chose pour lutter contre cette misère. Mais c'est tout le système du capitalisme mondial qui profite du travail, des matières premières de ces pays, qui entretient cette misère... 

415- Nature humaine : forcément violente ?

        … On pourrait reprendre d'autres conflits, Yougoslavie, Liban, Rwanda : on retrouve des militaires, des chefs politiques et leurs ordres, pour commencer à tuer. Les populations, malheureusement, peuvent finir par suivre. Surtout si les exactions se répètent des deux côtés. C'est donc d'en haut que cette violence est organisée, lancée, utilisée, pour essayer de nous y entrainer, en bas. Oui, la violence peut se manifester chez les humains.

            Mais sinon, dans leur vie quotidienne, en l'absence de tuerie organisée au-dessus de leurs têtes, les populations sont tout à fait pacifiques. Les peuples, différents, mélangés, peuvent très bien coexister…

414- Amérique, Europe, Russie : les calculs de puissance

...Maintenant, l'Amérique ne soutient plus l'Ukraine pour une guerre longue. Mais elle fait le même calcul : affaiblir la Chine. Trump essaye de faire ami-ami avec la Russie, en espérant que la Russie va s'éloigner de la Chine. C'est une autre façon de l'affaiblir. Au passage, les 38 millions d'Ukrainiens sont traités comme un pion qu'on déplace sur un jeu d'échecs. Mais toutes les grandes puissances sont capables de cela, depuis bien longtemps...

Nous écrivons pour les prolétaires, les opprimés, les pauvres, et ceux qui sans l’être se sentent de leur côté.

Nous écrivons de manière à être lus aussi par ceux à qui la société n’a pas donné les facilités de lire.

Et nous écrivons de manière que nos textes puissent être ré utilisés, par qui le souhaite, longtemps après leur parution.

 

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