375- Climat : on nous parle comme à des enfants

…  Le climat est un sujet compliqué. Il y a des choses que l’on ne sait pas : les températures au fond des océans, par exemple. Mais au lieu de nous expliquer, on nous montre des images : des glaciers qui fondent. Pas difficile à trouver : chaque mois de juillet, la calotte glaciaire du pôle Sud grandit ; et en décembre, elle rétrécit, avec de belles chutes de banquise. Les glaciers ont sans doute tous fondu il y a 120 000 ans. Puis, ils se sont reformés. Les humains ont connu cela, ils se sont adaptés et ont continué à prospérer sur Terre. Et ce serait la fin du monde aujourd’hui ?...

            Le climat, le climat, le climat. C’est sans arrêt qu’on nous le répète : le climat va très mal, c’est de la faute des humains, il faut qu’on change notre manière de faire. Mais si on y réfléchit un tout petit peu, beaucoup de choses posent problème.

            Pour commencer, on nous dit que nous avons déréglé le climat. Mais le climat est ce qu’il y a de moins réglé au monde. Les observations montrent que le climat n’a jamais arrêté de changer. Pour s’y retrouver, les scientifiques ont, en gros, séparé de grandes périodes plus froides (appelées glaciaires) et des périodes de réchauffement (appelées interglaciaires). Mais dans chaque période, il y a eu sans arrêt des changements. Si on trace un dessin des températures de la Terre, on obtient un zigzag permanent.

            Rien n’a jamais été « réglé » avec le climat. Depuis que l’humain actuel existe, depuis 200 000 ans, Homo Sapiens a connu 3 grandes périodes de réchauffement, séparées par 3 périodes glaciaires. Et il n’en est pas mort. Il s’est adapté. Nous vivons actuellement un réchauffement qui a commencé il y a 12 000 ans. C’est à la suite de ce changement que nous avons commencé à mettre en place l’agriculture.

            On nous dit que le responsable du réchauffement, c’est le CO2, le gaz carbonique qui se forme quand on brûle de l’essence, du charbon, du gaz. Oui, on sait que ce CO2, une fois envolé dans l’air, il se comporte comme une sorte de serre, une couverture sous laquelle l’atmosphère se réchauffe. On a donc beaucoup étudié ce gaz, et ce qui peut le diminuer.

            Mais il y a une chose qu’on n’a pas étudié : c’est l’activité du soleil. Entre 1645 et 1715, s’est produit un « petit âge glaciaire ». On se demande s’il n’y avait pas un rapport avec l’activité du Soleil, car les taches à sa surface étaient moins importantes. Toute l’énergie qui se trouve sur notre planète provient de lui, le Soleil. Mais on sait très mal si cette énergie change dans le temps, comment, pourquoi ? Alors qu’il a une place énorme dans notre climat, le Soleil est un inconnu. Le GIEC, cet organisme qui s’occupe du climat, fait comme si le Soleil n’existait pas !

            Pourquoi ? Parce que le GIEC, contrairement à ce qu’on pourrait croire, n’est pas un organisme scientifique. C’est un regroupement entre les gouvernements. Le I de GIEC veut dire Intergouvernemental. Les experts ne sont pas choisis par des scientifiques, ils sont nommés par les gouvernements. Nombreux sont des diplomates. Les scientifiques y sont, mais peu nombreux. Et parmi eux, les climatologues sont encore moins nombreux, au milieu des biologistes, sociologues, spécialistes du marketing.

            Tout ce monde produit un vrai travail, un dossier de 2000 pages très sérieuses : chaque chiffre, chaque calcul, est suivi d’une explication qui dit les doutes que l’on a, les limites des connaissances actuelles. Mais ce travail est ensuite réécrit, résumé en 40 pages à peine, relues ligne par ligne par les gens des gouvernements. Et là, on a effacé les limites, enlevé les doutes. Tout est devenu sûr et certain. Et c’est ce texte que les journalistes utilisent. C’est alors à qui sera le plus effrayant : il faut faire peur, en espérant vendre ainsi plus que le concurrent.

            Le GIEC, dès le départ, a été voulu et construit par des politiciens. C’est l’anglaise Thatcher et l’américain Reagan, qui l’ont voulu, et qu’il soit sous le contrôle des gouvernements. Il leur fallait des scientifiques. Mais si un scientifique a une autre manière de voir ou de faire une recherche que celle du GIEC, on lui tourne le dos, on l’accuse de soutenir l’industrie du pétrole. En France, ils sont un certain nombre à être ainsi mis sur la touche ; on en trouve sur le site

https://www.skyfall.fr/le-collectif-des-climato-realistes/.

            Ce que produit le GIEC, c’est quelque chose qui semble indiscutable. Mais en science, on l’a vu pendant les moments difficiles de l’épidémie du Covid, la science, ça se discute. Et c’est par le désaccord, avec les questions que l’on pose et qu’on repose, que l’on avance. Ce que nous donnent les journalistes, cela ressemble plus à de la religion : il faut les croire, sans discuter. Sinon, on est excommunié.

            Le climat est un sujet compliqué. Il y a des choses que l’on ne sait pas : les températures au fond des océans, par exemple. Mais au lieu de nous expliquer, on nous montre des images : des glaciers qui fondent. Pas difficile à trouver : chaque mois de juillet, la calotte glaciaire du pôle Sud grandit ; et en décembre, elle rétrécit, avec de belles chutes de banquise. Les glaciers ont sans doute tous fondu il y a 120 000 ans. Puis, ils se sont reformés. Les humains ont connu cela, ils se sont adaptés et ont continué à prospérer sur Terre. Et ce serait la fin du monde aujourd’hui ?

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