Autres textes
Quel lien entre l’importance donnée à cette idée d’identité et la crise de 2008 ? Comment le parti de Le Pen en a fait son drapeau, et comment un Pétain l’avait mise en application en son temps ? Comment, enfin, un Mai 68 l'avait faite voler en éclats, avec au contraire la recherche d’un projet harmonieux qui dépasse même la nation, au lieu de chercher à exclure tel ou tel, comme le fait l’idéologie bourgeoise de l’identité.
Le racisme, selon nous, n’est pas de même nature, et ne se combat pas de la même manière selon qu’il se manifeste dans un milieu pauvre ou parmi les élites et les responsables de la société. Ceux-là l’utilisent pour hiérarchiser, diviser, et ainsi maintenir leur domination. La population, elle, subit de vieux préjugés (qui avaient été théorisés au début du 20ème siècle par les élites intellectuelles), et que les conditions matérielles qu’elle peut connaître semblent confirmer.
Il est assez courant de voir dénoncé la présence de l’argent dans les milieux sportifs. Nous essayons d’aller plus loin, et de réfléchir à un sport fondé sur d’autres valeurs aussi que l’individualisme, l’élitisme, la concurrence exacerbée de la compétition. De toutes autres règles peuvent parfaitement être imaginées, à l’image de cette réplique d’Eric Cantona : « Mon plus beau but ? c’était une passe ! »
Un point de vue sur la montée du nationalisme en Corse dans les années 60 – 70, la réaction et les calculs politiques du gouvernement français, et la déliquescence du courant politique nationaliste au début des années 2000.
Pourquoi et comment l’action humanitaire a, très tôt, voulue être prise en mains par les États, qui l’instrumentalisent au service de leur politique étrangère. On regarde ici dans le détail une vingtaine d’années d’opérations connues en Ethiopie, Bosnie, Somalie, au Rwanda, au Kosovo et lors du Tsunami en Thaïlande, entre 1984 et 2004, qui ont fait de ce type d’action un rouage supplémentaire de la domination des puissances impérialistes.