COMMUNISME
157 - Révolution : l'avis de ceux qui l'ont vécue
A peine l’idée de Révolution est-elle évoquée que c’est un véritable réflexe. Tels des petits chiens conditionnés, la réaction est automatique : «La révolution, quelle horreur, d’abord c’est sanglant, ensuite c’est barbare, et puis...»
159 - Communisme : le passé et l'avenir
Toutes les occasions sont bonnes pour nous le seriner : le communisme, ça a été une horreur, c’est une idée ringarde. Des gens bien y ont cru, certes, mais c’est fini, dépassé. C’est un totalitarisme, égal donc au fascisme. Plus la peine d’en discuter !
160 - Leçons du passé : la révolution contre la guerre
Changer le monde, changer la vie, ce cri est le plus souvent étouffé. Mais cela ne doit pas nous empêcher d’y réfléchir, pour aider à préparer l’avenir. Et l’on ne peut réfléchir sérieusement que sur la base des expériences passées.
173 - Gouvernement : sommes-nous condamnés au système actuel ?
“Il y aura toujours un homme qui voudra commander les autres, donc les autres devront obéir”. Sur la base de ce raisonnement, notre vie toute entière est faite d’ordres à donner, d’autorité à imposer ; de commandements à subir, de hiérarchie à respecter et d’obéissance sans broncher.
181 - Travail : amour fou ou droit à la paresse
Vous voulez vivre mieux ? Travaillez plus, faîtes des heures supplémentaires, créez votre entreprise, dit-on à droite. Il faut être mieux payé, et que l’Etat crée des emplois, répond-on à gauche.
187 - Idéologies : en laisser le monopole à la bourgeoisie ?
On n’a cessé depuis dix ou vingt ans de discréditer les idéologies : marxisme, capitalisme, tout ce qui finit en “isme” est mauvais. Aujourd’hui, pour l’immense majorité, le mot “communisme” fait voir rouge comme il y a un siècle. Celui de “socialisme” n’a plus de contenu précis. Quant à “capitalisme”, on ne l’entend plus.
198 - Capitalisme : d'autres systèmes sont possibles
La crise de 2008 a montré qui a les pouvoirs les plus puissants. Il suffit d’ouvrir les yeux. Du jour au lendemain, les Etats peuvent annoncer : « je donne 50, 100, 700 milliards ». Qu’ils aient ou pas cet argent, cela ne compte même pas.