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Un exemple de société sans richesses accumulées, comme quoi celle que nous connaissons n'est pas la seule possible

Après la Première Guerre mondiale, se sentant infériorisés, peu soutenus et soumis dans la CGT (qui s'appelle union départementale) créée par des ouvriers français (mieux qualifiés, mieux placés et mieux payés), les ouvriers tunisiens la quittent progressivement. En 1924, suite à une grève des dockers de Tunis et Bizerte, naissent des syndicats tunisiens, les premiers syndicats de ce genre dans l'Empire colonial français. La SFIO et la CGT (Léon Jouhaux en personne débarque à Tunis) les accusent de division, et leur souhaitent un échec :" je reviens dans un an pour le vérifier", leur dit Jouhaux.

Un récit riche de la vision des opprimés par la puissance coloniale ; riche aussi de la description de militants réellement et profondément internationalistes, comme Robert Louzon : expulsé de Tunisie par les autorités françaises, exclu du PC dont il dénonce la bureaucratie, il rejoint Monatte et Rosmer en France en 1925 pour les aider à sortir le journal La Révolution prolétarienne.

Une analyse des origines et de l’état actuel du système démocratique des pays qui se disent « avancés ». On y découvre que la démocratie athénienne était autrement plus démocratique que nos démocraties bourgeoises actuelles. Et l’on observe comment l’héritage de cette démocratie bourgeoise a en partie perverti la tentative soviétique de 1917.

Un regard sur les sur le fonctionnement des sociétés égalitaires, et sur les différentes théories scientifiques concernant l’origine des inégalités. Et une étude de la manière dont le système capitaliste entretient, tout en les justifiant ou les faisant accepter, des inégalités devenues monstrueuses.

Une revue de la condition de la femme, depuis les sociétés premières, jusqu’au monde contemporain, en passant par l’intervention des religions ou le code Napoléon. Et une revue de la révolution sexuelle du 20ème siècle et des tentatives de contre-révolution aujourd’hui à l’œuvre, notamment en ce qui concerne l’avortement.

Derrière des courants à l’aspect assez sympathique (le bio, les végétariens, etc.), se profile une idéologie extrémiste, l’animalisme, qui revient à vouloir une société où les humains n’ont plus rien à faire avec les animaux, qu’ils soient domestiques ou d’élevage. Débat donc sur ce qui prétend fonder leurs idées : les animaux seraient des personnes comme les autres. L'occasion, aussi, de réfléchir plus profondément à la place de l'homme dans l'évolution par rapport aux autres animaux.

Les dessous de la "crise grecque" : ou comment les banques françaises et allemandes se sont sorties de leurs affaires douteuses, suite à la crise des subprimes. Et comment surtout, on a fait payer pour cela, et on continue de faire payer la population grecque. 

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